Photo © Michel Kolb
Irina est née à Saint-Pétersbourg, la Venise du Nord, à une époque où son pays s’appelait encore l’URSS. Après des études d’ingénieur chimiste dans le domaine de la production du caoutchouc elle intègre l’Institut du caoutchouc. La pérestroïka passe par là avec de l’espoir mais aussi un bouleversement de l’économie. Elle a par exemple été payée une fois en pommes de terre comme tous ses collègues qui sont allé les vendre dans la rue pour les transformer en espèces sonnantes et trébuchantes. La dévaluation fait perdre à beaucoup les économies d’une vie. Elle va ensuite travailler dans une usine de production de glaces (dont sont friands les russes même en hiver) ou encore comme vendeuse pour une boutique Nestlé.
C’est peut-être d’avoir trop lu Alexandre Dumas, dit-elle, qui lui donne envie de venir en France en 1999. Elle arrive à Paris sans parler un mot de français qu’elle va apprendre pendant trois années à l’Alliance Française tout en vivant de petits boulots comme vendeuse aux Galeries Lafayette ce qui accélère son apprentissage du français !
Elle se marie alors à un Ukrainien dont les parents étaient voisins des siens à Saint-Pétersbourg sans s’être jamais croisés. Ils auront deux enfants Alex (13 ans) et Viktoria (11 ans). Maitrisant désormais bien le français elle devient assistante dentaire pendant quelques années. Quand le cabinet ferme elle crée avec son mari une société de sécurité dont elle assure désormais la partie administrative.
La famille emménage au 107 en 2004 et apprécie d’autant plus le confort de la résidence qu’ils occupaient une petite studette d’un Foyer de Jeunes Travailleurs dans le 13ème arrondissement.
L’un des grands plaisirs d’Irina est de voyager en France dont elle trouve les paysages si variés, la culture et l’histoire si riches, même si elle retourne parfois à Saint-Pétersbourg pour voir famille et amis ou faire découvrir sa ville et son pays natal la russie à ses enfants comme cet été. Elle pratique le sport et la danse classique et aime aller au théâtre et au cinéma.
© Jean-Jacques Fasquel – 04/11/2019
C’est peut-être d’avoir trop lu Alexandre Dumas, dit-elle, qui lui donne envie de venir en France en 1999. Elle arrive à Paris sans parler un mot de français qu’elle va apprendre pendant trois années à l’Alliance Française tout en vivant de petits boulots comme vendeuse aux Galeries Lafayette ce qui accélère son apprentissage du français !
Elle se marie alors à un Ukrainien dont les parents étaient voisins des siens à Saint-Pétersbourg sans s’être jamais croisés. Ils auront deux enfants Alex (13 ans) et Viktoria (11 ans). Maitrisant désormais bien le français elle devient assistante dentaire pendant quelques années. Quand le cabinet ferme elle crée avec son mari une société de sécurité dont elle assure désormais la partie administrative.
La famille emménage au 107 en 2004 et apprécie d’autant plus le confort de la résidence qu’ils occupaient une petite studette d’un Foyer de Jeunes Travailleurs dans le 13ème arrondissement.
L’un des grands plaisirs d’Irina est de voyager en France dont elle trouve les paysages si variés, la culture et l’histoire si riches, même si elle retourne parfois à Saint-Pétersbourg pour voir famille et amis ou faire découvrir sa ville et son pays natal la russie à ses enfants comme cet été. Elle pratique le sport et la danse classique et aime aller au théâtre et au cinéma.
© Jean-Jacques Fasquel – 04/11/2019
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