Photo © Michel Kolb
C’est en décembre 2003, quelques mois après le rachat de notre résidence par Paris Habitat, que Marianne y a emménagé avec son fils Jules alors âgé de 12 ans.
Marianne est une bougnate, née à
Chamalières en 1955. Elle a été institutrice en Auvergne pendant six ans après
avoir fait l’Ecole Normale à Clermont-Ferrand. Mais la passion du théâtre
qu’elle exerce en amateur va la détourner de l’enseignement scolaire. Après une
année sabbatique passée à voyager, elle rejoint Paris et suit pendant deux ans
une école de théâtre pour devenir comédienne professionnelle. Elle monte alors
différents spectacles et compagnies avec un point d’orgue en 1987 avec le succès du Quartet Les Sardines (4
comédiennes-chanteuses et un piano qui revisitent Trénet et son univers
fantasque).
A la naissance de son fils en
1991, elle rencontre l’association Le Rire Médecin et ajoute à sa panoplie de
talents celui de clown. En 1993, elle intègre de façon permanente l’équipe (14
personnes à l’époque, une centaine aujourd’hui) qui vient dans les hôpitaux
distraire et redonner le sourire aux enfants hospitalisés. Elle mène
parallèlement sa carrière de comédienne avec par exemple le duo burlesque et
musical des Sœurs Caisse-Claire ou le Trio clownesque musical R-BAG.
Elle se lance également dans les
formations autour du chant et la musique auprès de « publics
vulnérables » et travaille pour l’association Musique et Santé pour
laquelle elle anime de nombreux ateliers en France et en Europe (Angleterre,
Roumanie, Finlande, Italie,…). Avec le Rire Médecin elle se spécialise dans la
relation aux bébés et c’est dans ce cadre qu’elle revient de Taïwan et repars
bientôt à Cuba animer des formations. Cette jeune retraitée n’a pas levé le
pied !
Ce qui la fait vibrer, c’est la
musique sous toutes ses formes, la relation à l’autre, à l’étranger. Dans ce
cadre elle se targue de connaître des chansons dans 45 langues
différentes dont certaines sont travaillées chaque mois par la chorale du
107, dont elle est le chef de chœur bénévole depuis 5 ans. Elle cultive
également une parcelle du Jardin Santerre et ne manque pas d’y amener sa
guitare pour les apéros-compost.
Marianne est heureuse d’habiter
dans cette résidence, ce village et de connaître des gens différents. Elle
attend avec envie les travaux qui, elle l’espère, va redonner du respect et de
la douceur aux relations entre les gens.
© Jean-Jacques Fasquel - 10/10/2018
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